Les 7 huiles indispensables à avoir chez soi

Chez vous aussi quand il s’agit de se faire une poêlée de légumes, ça se fritte entre l’huile d’olive et l’huile de colza pour savoir qui aura le passe-droit ? Les huiles végétales, on les utilise à toutes les sauces, sans toujours savoir lesquelles sont faites pour quoi. Déjà, on passe outre la classique réputation « gras = mauvais », parce que les lipides d’origine végétale sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Sources d’énergie, protecteurs des maladies de dégénérescence, cosmétiques naturels, la liste est longue. Avant toute chose, on opte pour des huiles de première pression à froid biologiques. Ce procédé garanti une huile pressée sans chauffage, avec zéro altération des qualités biochimiques de la graine. Maintenant prenez-en de la bouteille, s’il n’en fallait que 7 à la maison, ce serait celles-ci.

L’HUILE DE CAMELINE : OMG LES OMÉGA 3 !

Elle est ultra-ultra riche en acide gras oméga 3 (43% !). Dans cette huile, vous retrouverez des lipides “essentiels” qui ne sont pas synthétisés par l’organisme. En plus de son petit goût pep’s, elle est dotée de qualités sensass. Anti-cholestérolémiante, anti-inflammatoire, elle prévient aussi les pathologies de dégénérescence. Hop ! Filez dans un magasin bio et glissez 1 à 2 cas de cette merveille dorée dans votre vinaigrette chaque jour. Tout comme l’huile de lin ou de germe de blé, cette huile est très facilement oxydable (taux élevé d’acides gras polyinsaturés). Prenez soin d’elle, conservez-là au frigo.

L’HUILE DE GERME DE BLÉ : CHAMPS DE VITAMINE E

Clap clap, la voici la voilà. L’huile de germe de blé démonte tous les scores en apport de vitamine E : 300mg pour 100g d’huile. Super antioxydante, cette huile piège les radicaux libres précurseurs du vieillissement de l’organisme, évite l’agrégation plaquettaire, et booste le moral. Surnommée aussi « vitamine de la fertilité », la vitamine E présente dans cette huile (tout comme dans notre jus Pacemaker au passage) augmente la concentration des spermatozoïdes chez les messieurs. Enfin, on utilise l’huile de germe de blé en soin externe des peaux sèches et des vergetures. Ça vaut bien 1 cuillère de plus dans la vinaigrette !

L’HUILE D’OLIVE : DE L’HUILE SUR LE FEU

Désolé les pro-colza, c’est l’huile d’olive qui remporte le match cuisson ! Avec son super taux d’acides gras chimiquement appelés “mono-insaturés”, elle est capable de résister à une chaleur allant jusqu’à 180°. Al dente pour cuisiner, l’huile d’olive a plus que sa place dans vos placards. En assaisonement ou pour faire revenir vos plats aux petits oignons, cette huile s’accorde avec tout, en plus d’avoir des vertus de folie. Préventive des maladies cardio-vasculaires, draineur hépatique et biliaire, reminéralisante, elle peut même s’appliquer en soin externe sur les brûlures, l’eczéma et le psoriasis. Ça, c’était l’huile d’olive. (Côté friture, optez plutôt pour l’huile d’arachide ou pour des mélanges spéciaux à base d’huiles de tournesol ou de carthame oléique. Chaud devant !)

L’HUILE DE COCO, ÇA COCOTTE

Dans le genre “survivre aux températures extrêmes”, l’huile de coco répond aussi présente. Cette dernière s’oxyde moins facilement que des huiles riches en acides gras essentiels (comme l’huile de cameline). Hyper savoureuse, on la choisit pour les cuissons à hautes températures, mais aussi pour les produits cosmétiques maison. Mode zéro déchet : activé. Fabriquée à partir de pulpe fraiche ou séchée de noix de coco, elle est très facile à digérer et génère de l’énergie immédiatement dispo (bon plan pour sportifs explosifs). Dans les préparations de type woks ou en pâtisserie, l’huile de coco va vous régaler. Pour finir, elle est également dotée de super pouvoirs sur les dents. Aïe aïe aïe, si un dentifrice naturel qui vous protège des caries vous tente, restez à l’affût ! Des recettes de cosmétiques maison arrivent dans notre prochain article !

HUILE DE CARTHAME : OMÉGA 6 À LA CARTE

Avec 78% d’oméga 6 (végétaux), youpla, l’huile de carthame est sur le podium des 7 huiles à avoir chez soi. Ces acides gras essentiels ont des propriétés anti-inflammatoires, anti-cholestérolémiantes, et jouent un rôle clef dans le bon développement cérébral. Avec son action laxative douce, l’huile de carthame favorise aussi la sécrétion biliaire. Digestion facilitée, transit régulé, c’est tout bon pour la santé. Tout comme l’huile de cameline, cette huile facilement oxydable (à ranger au frigo) est à utiliser en assaisonnement sur vos salades. Et si vous êtes carnivore, elle vous permettra de contrer l’action pro-inflammatoire de certaines protéines animales (viande rouge).

L’HUILE D’ARGAN : COSMIQUE COSMÉTIQUE

Toucher soyeux et senteur d’orient. En assaisonnement, l’huile d’argan a une action anti-cholestérolémiante et anti-rhumatismale. Double emploi : vous pouvez aussi l’appliquer sur vos pointes de cheveux secs et dans vos crèmes pour le corps (efficace sur les peaux de croco ultra-sèches). Elle sait tout faire cette huile d’argan.

L’HUILE DE COURGE : PRO PROSTATE

On a l’habitude de croquer dans ses graines mais pas forcément de déguster son huile. Pourtant l’huile de courge, c’est l’huile des vainqueurs. Ses acides gras oméga 3 lui confèrent des propriétés de vermifuge naturel. Elle a aussi des vertus laxatives, reminéralisantes et cicatrisantes pour le tube digestif ! Et puis surtout, elle prévient les troubles de la prostate, un mal de plus en plus courant qu’il est bon de prévenir avec 1 à 2 cas de cette huile par jour. Petite douceur en bouche, elle sera parfaite pour assaisonner vos salades de crudités. À table !

Allez, c’est le moment d’envoyer la sauce ! Dans un bol, mélangez :

• 1 cas de moutarde
• 4 cas de vinaigre de cidre bio
• 1 cas d’huile d’olive
• 3 cas d’huile de cameline
• 2 cas d’huile de carthame
• 1 cas d’huile de germe de blé
• 1 cas d’huile de courge

Salez, poivrez, et saupoudrez de graines de coriandre tout juste moulues = petite bombe de santé en vue. Dernier tips Yumi pour la route ! Rangez bien vos huiles dans un endroit à l’abri de la lumière et des grandes chaleurs, leurs bons acides gras risqueraient de s’oxyder.